Balade N°4 - nataska

La marche vers le nord, aller dans le Grand Paris, Saint Ouen. Ce sont les franges, le passage entre deux … une succession de début de projet ... on sait qu'inexorablement le temps va expulser les personnes qui y vivent … Ou peut être pas, comment l’arrêt actuel va marquer le projet inévitable de cette zone? 2 axes routiers parallèles. Le périph et les maréchaux, l’entre 2, l’avant et l’après, la RATP, le tram, une caserne, une mosquée, terrain de sport, une tour et puis après le viaduc saint-Ouen. Sous le périph. Une phrase 42% des femmes violées ont tenté de se suicider plus toutes celles qui y pense… Ici en marchant à l’endroit ou se frictionnent les mondes qui vont au fur et à mesure être chassé et prendre la place mais pas encore c’est encore un entre deux… Si l’espace public n’est pas entretenue les limites avec le privé on bien été signifié, comme nous entendons dans le jargon des architectes c’est la résidentialisation … manière de mettre à distance l’échec effectif des années 70 en terme d’espace public ouvert et arpentable en continue ... ici et maintenant clôturé divisé… Nous partons du métro Marcadet sur le boulevard Ornano ou normalement le bruit est insupportable et là les fenêtres sont ouvertes avec 2 paires de pieds en éventail dans une des fenêtres en hauteur … drôle de corps… je prends la rue Marcadet en direction de l’Est et puis première à droite en direction du Nord… Ici marchand exotique, avec une longue queue et en face un magasin bio genre boulangerie de pain bio présenté comme un primeur , design organiques… étonnant !!! Nous sommes encore dans le bâti parisien de faubourg… puis on traverse la rue ordener là un petit changement de décors, des opérations surement de la RIVP la SIEMPE ou autre organisme de logement sociale… de belle réalisation en béton insérer dans le tissus urbain et à droite le long des voies de chemin de fer c’est moi homogène, des entrepôts, un magasin METRO des immeubles en retrait de la rue et la Louve, la RATP puis d’autres opérations immobilières réscentes que je trouve quelconque jusqu’au périph. …. après c’est différents les bâtiments sont en briques. Ils ont été aussi clôturés mais la brique avec le soleil me réchauffe le corps, il y en a un qui me fait penser à des réalisations au Pays Bas et je me dis qu’il l’aurai déjà mise à terre et remplacer par un autre bâtiment plutôt que d’avoir rénové les fenêtres …. Nous prenons la rue du bain, habitat précaire, ancien local d’activité dense avec très peu d’ouverture sur la rue, d’un coté et de l’autre, des espaces vert entre 2 constructions un saule pleureur, un terrain de boule… un parc pour chien un parc pour jeu d’enfant… enfin une série de lieu vide semblant avoir été conquis sur le construit pour offrir des espaces de vie collective extérieure séparée par usage… même si il n’y a personne ces lieux semble être habités c’est agréable et après ce tronçons d’accalmie une grande rue passante enfermante très dense pour rejoindre les marchands des puces rideaux de fer fermé…. Et puis retour au périph une grande affiche qui s’adresse au voiture du périphérique pour un burger bien juteux, le meilleur du coin… !!! Un jeu de hasard …