18H30 guy moquet j’ai décidé d’enregistrer les sons … tel mon enregistreur mon attention est portée sur les sons, les pas qui marchent sur une feuille, l’enfant et ces parents qui marchent et cri, la tondeuse à gazon dans le stade inaccessible, les pétales de fleurs au sol volent au vent, le bruit des voitures qui accélèrent, freinent, les klaxonnes au loin, le vent dans mes oreilles pendant les longues traversées des rues très distante le son d’un ballon qui tape sur le mur en béton et résonne sous un porche, les voix des joueurs de langue espagnole, je ne les voit pas, ils sont derrière une grille, mais le son surgit lorsque je passe à proximité, puis dans une venelle l’eau qui coule dans une mini mare, les pieds de Feriel retournent un cliché photographique, le pas de Amine marchant sur des brindilles, chaque son est distinct, puis on passe le périph un bruit de font continue sans pouvoir distinguer vraiment… là, saint Ouen, j’ai l’impression d’être dans un labyrinthe dont les façades des immeubles dessineraient les chemins, les rues quasi désertes, fenêtres fermée, ville fantôme, alignement de voitures… mains d’oeuvres avec un écriteau sur chaque porte qui indique avec les flèches quel porte est ouverte à partir de 20h, nous contournons le bâtiment, tout est fermé et aucune portes est la bonne c’est toujours la suivante, pas d’entrée ni de sortie… on arrive au gymnase, sur le parvis du gymnase un jeune homme devant la porte close effectue des pompes en music, à droite du gymnase une porte... enfin une entrée potentielle pour les stades … impasse, on scrute derrière la porte fermée , le stade… comme si notre temps de récréation nous était interdit… puis fin du labyrinthe retour par les puces fermées… rue déserte, bordée de part et d’autre de rideaux de fer taggé, nous marchons au milieu de la rue sans aucune voiture, même parquées … j’entends la musique de Ennio Morricone sonnée, j’ai mes pistolets en réserve prête à tirer… on passe le périphérique, le fauteuil sortie directement de PULP fiction est toujours là dépouillé de son coussin … THE END PS au début de la marche j’avais mal au ventre. Le lapse de la marche m’a fait oublié le mal de ventre. La fin à fait réaparaitre le mal… l'esprit vagabonde.
roublov
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