Texte de la marche du 21 avril C'est fin de journée, je donne rdv à Nataska,en bas de la maison, je sors un oeu en avance car je ne veux pas que le proprio du bar d'en face comprenne notre petit manège. Je suis d'humeru un peu parano aujourd'hui, Amine ne vient pas aujourd'hui car il a trop de travail et moi je raconte mes déboires professionnels à Nat lorsqu'elle me rejoinds. Nous avançons vers montmartre, je ne guide pas vraiment, j'ai proposé que l'on dessine aujourd'hui. Je voulais essayer de trouver une forme à partir d'élèments capté au cours de la balade. Nous nous dirigeons vers le chemin de Nat, celui qu'elle emprunte de nuit lorsqu'elle sort.. J'ai pris des feutres de couleurs un peu fluo, et ça marche, mon regard n'est pas le même je perçois des choses que je n'avais pas encore vu et j'entends des phrases hors contexte totalement percutante. Le temps se rallonge, et mes épaules tirent. Nous sommes assises depuis un moment sur deux plot en béton, nous avons des vosiins à un mètre de distance minimum. Certain n'étirent, gesticules comme Amine pour muscler les avant-bras. Peu importe qui fait les gestes, ils restent étranges. Un femme st assises elle aussi sur un plot en béton avant nous elle y restera après nous. Elle tient deux baguettes de pain d'une manière un peu étrange on dirait des animaux qu'elle caline. Des couples passen, le type se plaind d'être payé 1h de travail par jours alors qu'il se retrouver à en travailler 10... des gens au téléphone, et des contemplateurs. Il est un peu suprenants visiblement de dessiner ici, cela projette un rapport de modèle à dessinateur dans le vieux montmartre. J'ai ma résistance face à la posture modèle, je déssine le banc, une bouteile de bière vide allongée sur les pavés, les fissures dans les murs mais j'ai du mal à croquer les gens, vivants. Leurs états m’effraie, nous y sommes encore.
- Feriel