Je suis excitée en partant, je me dis que je vais découvrir des choses que je n'ai pas vu depuis longtemps, un mois au moins certainement plus car en temps normal je ne flane pas vraiment dans mon quartier. Je le critique beaucoup, trop de bruit, trop de toursites, trop de bobos, trop cher, trop sale, trop pollué, trop de voiture, de cyclistes, trop de camions poubelles,trop de bus, trop de feux, trop de crottes de chiens, trop de vieux, trop d'enfants, trop de commerces, trop de gens. Là, il y a moins, presque plus ou des gens qui me semblent mes semblables. Une femme embrasse son compagnon assis à l'avant d'une camionnette du SAMU, elle est habillé comme en été le vrai, un short- débardeur. Je l'envie là tout de suite car je respecte encore ce vieux proverbe qui n'a plus lieu d'être avec le réchauffement climatique... hein, en avril ne te découvre pas d'un fil.Un autre couple, des "vieux" qui s'amusent à faire des blagues en s'accrochant aux grilles d'un parc en fleur interdit. La femme pose devant son compagnon lunette de soleil, gants et masque minant de hurler "libérez nos compagnons"... Je ne sais pas s'ils parlent des oiseaux, des plantes qu'ils photographient avec minutie ou des bancs qui restent vides et ou je les imagine parfaitement s’asseoir des matinée entières en commentant tout ce qui passe devant eux. Je suis frustré je croise des "commerces de bouches" ou je fantasme de vivre des scènes de carte postales sur lesquelles je peste en général. Il y a encore même dans le 18ème une boutique à tendance orientale, mais cette fois-ci elle propose des katfans tradi au lieu de pois-chiche ou de harissas. Je découvre une nouvelle affiche de la série nos innovations sont là... et c'est que à Paris comparé au reste des autres capitales il n'y pas de toilettes publiques.
Feriel
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